Dans le chaos, il y a des moments de « basses eaux intellectuelles » alors il faut « penser profond » (M MAFFESOLI)

l’ÉTHIQUE permet d’envisager des plongées en eaux très profondes.

La SUPERVISION permet au Coach de travailler les questions éthiques et de « muscler » sa conscience éthique.

Le monde des organisations vit des transformations profondes qui pourraient amener à davantage de questions demandant une réflexion éthique.

 

Aujourd’hui une partie de la population, et donc des Leaders/Managers, est dans le DÉNI, ne pouvant pas voir que sociétés/structures économiques /institutions sont traversées par des « tsunamis » qui vont tout transformer en profondeur : contrat social, systèmes de valeurs, représentations du monde, modes de vie, …

Ceux là ne veulent pas changer, au fond, peut être certains comportements en surface mais pas au delà. Ceux là s’accrochent de toute leur force (il est aussi question pour certains de préserver leur équilibre mental), ils font comme avant, pour tout. Ceux là demanderont au Coach de les aider « à faire un peu plus de la même chose », d’être un acteur de « non changement ». C’est leur CHOIX et il est respectable, et c’est aussi peut être le choix de certains Coachs.

Une autre partie de la population « ouvre les yeux » et sait confusément que le monde d’avant est mort, il faut inventer de nouveaux modes de fonctionnement, de vivre ensemble, de travailler ensemble, …certains Leaders/Managers se disent être là, mais ils ne savent pas quoi faire, ni comment le faire. Peut être savent ils juste que, quoi qu’il y ait à faire, il faudra le faire « ensemble », avec chacun des membres de l’organisation.

Le Coach doit pouvoir accompagner ces clients là, avec un modèle de type de « je ne sais pas et j’assume »: en fait continuer à faire son métier, au niveau du développement identitaire des personnes ET au niveau de la mise en place des conditions de l’intelligence collective

– accueillir la personne, la situation dans sa complexité

– ouvrir son champ de réflexion

– travailler dans l’émergence

– s’appuyer sur des processus qui protègent avec du cadre et ouvrent avec des permissions.

MAIS, encore plus, le Coach va devoir agir sur lui :

– revisiter et enrichir sa pratique professionnelle,

– ajuster son geste professionnel pour qu’il ne soit pas dommageable,

– travailler ses points aveugles pour ne pas « rater » quelque chose,

– renforcer confiance et estime de soi pour ne pas être déstabilisé.

Tous ces champs peuvent être travaillés en #supervision.

Il ne fait aucun doute que les Coachs auront besoin dans un proche avenir, de plus en plus de trouver des espaces de supervision, quelque soit leurs clients. …

Si le Coach bénéficie d’un Code de déontologie celui ci ne couvre pas toutes les situations.

Dans cette complexité, le Coach peut être confronté à des dilemmes éthiques, à des conflits de valeur où ni le cadre légal ni la déontologie de sa profession ne peuvent l’aider.