Très souvent nous sommes notre meilleur ennemi

et c’est nous mêmes qui sabotons certaines situations de notre vie en mettant en place des scénariis négatifs. Le MOI TOXIQUE est cette partie de nous faîtes de vieilles émotions, de représentations erronées, de croyances, qui nous empêchent d’y voir clair, comme un filtre encrassé.

Finalement on ne joue pas la partie à partir de l’ici et maintenant, en tenant compte de la réalité telle qu’elle est, mais à partir de vieux schémas (familiaux, sociaux, blessures, …): – schéma de l’abandon, –

schéma du rejet, –

schéma de l’humiliation –

schéma de la trahison, –

schéma de l’injustice, –

schéma de l’impuissance.

La dernière période a sans doute réveillé chez certains le schéma d’impuissance et de trahison quand, en tant qu’adultes responsables ils se sont retrouvés culpabilisés face à une situation dont ils n’étaient pas à l’origine et pour laquelle ils n’ont pas été complètement informés.

 

IL FAUT SE LIBÉRER ET DEVENIR ACTEUR DE NOTRE VIE

Il ne sert à rien de chercher un coupable à l’extérieur, ni se « victiimiser ».

Nous sommes acteurs de notre vie pourvus qu’e nous accueillions les émotions et acceptions de regarder les vieux schémas pour les re-construire et devenir chacun la personne que nous sommes.

« Deviens qui tu es » (Nietzsche: Une philosophie du Surhomme).

C’est aussi Sartre qui nous disait « La liberté, c’est ce que nous arrivons à faire avec ce qu’on nous a fait ».

Au départ dans une sorte de provocation paradoxale, Sartre écrit : « Nous sommes une liberté qui choisit mais nous ne choisissons pas d’être libres : nous sommes condamnés à la liberté ».

Autrement dit, l’homme est fondamentalement libre, c’est un CHOIX et il ne peut pas ne pas choisir. Aux yeux de Sartre, « l’homme est condamnée à être libre » car il ne choisit pas de naître mais une fois au monde, il ne peut pas ne pas choisir. même refuser de choisir est un choix. Donc paradoxalement pour Sartre, nous ne choisissons pas d’être libre.

Mais est-il évident que nous soyons libres ? Ne sommes-nous pas au contraire déterminés par des facteurs biologiques, psychologiques ou sociologiques ?

 

ÊTRE LIBRE REND-IL HEUREUX ?

Pour Sartre, la liberté est absolue et c’est aussi une situation difficile. Être libre et c’est du coup accepter d’être totalement responsables de ce que nous devenons. Pas d’excuses, pas de déterminisme …

Faire des choix, c’est aussi accepter de se tromper, et l’angoisse qui va avec. La liberté va donc de pair avec la peur de se tromper et l’angoisse ressentie face à notre immense responsabilité.

Nous pouvons parfois oublier notre liberté, ne plus la sentir car nous n’avons, par exemple, pas le sentiment de faire des choix importants ou de prendre des risques.

C’est pourquoi Sartre dit : « Jamais nous n’avons été plus libres que sous l’occupation allemande ». …Les français ayant perdu beaucoup de liberté, devaient subir des contraintes nombreuses. Mais dans le même temps, les choix qu’ils faisaient avaient davantage d’importance et étaient davantage ressentis car un choix pouvait leur coûter la vie.

C’est dans des situations extrêmes que l’homme prend le plus intensément conscience de ses choix et donc de sa liberté.

LA LIBERTÉ DE L’HOMME S’ENTEND AUSSI AU NIVEAU COLLECTIF

Toujours selon Sartre :« l’homme est condamné à chaque instant à inventer l’homme ». L’homme n’est pas seulement responsable de son être mais aussi de l’humanité en général.

En choisissant, je donne non seulement consistance à ce que je suis mais j’invente l’homme. Mon choix n’est pas seulement personnel, il n’engage pas seulement ma propre personne mais l’humanité entière.

Quand je choisis, je crée l’homme que je veux être mais aussi l’homme en général tel que je crois qu’il doit être et par mon exemple je montre que l’homme peut être ainsi et donne l’idée à d’autres de me suivre et de m’imiter.