Article basé sur une conférence /cours de JD Michel – Anthropologue de la santé, expert en santé publique, l’un des premiers à avoir commenté le décalage entre la réalité du CV 19 et le narratif …Wikipedia nous dit : « Il participe à la désinformation sur la pandémie de Covid-19 et relaie des théories complotistes ». Personnellement, son étiquette ne me dérange pas; il me « parle » et cette conférence m’a vraiment fait du bien. Je partage.

Comment entretenir une envie d’agir sans s’épuiser ou se décourager face à la contrainte de mesures qu’on n’approuve pas  ?

Il s’agit en premier selon JDM d’évaluer la contrainte et l’opportunité de s’y soumettre, de s’y opposer ou de lui échapper; cette évaluation se fait par ressenti/intuition, en se basant sur ses compréhensions et valeurs fondamentales. Il existe un équilibre à trouver entre principe de réalité (compliance ou même soumission tactique) et affirmation de soi dans l’indignation et la contestation .

-« Ici et maintenant, tout est bien ». Il s’agit de se ressourcer à tout ce qui est bon et nous fait du bien. Faire de tous les moments où l’oppression n’est pas ressentie des moments de liberté et de ressourcement : expérimentez les micro-siestes par exemple !

– L’importance vitale des valeurs fondamentales. Chacun d’entre nous peut trouver là un moyen de tenir face à l’adversité : chaque matin, identifiez les 3 valeurs qui vont vous accompagner, et dès que le stress arrive, vous y référer. Elles auront un effet protecteur, et à pratiquer en famille, au travail ou entre amis !

– La notion de gilets de sauvetage neurologiques, quand l’anxiété est trop lourde, simple mais puissant :

  • Contempler une personne ou un lieu aimé,
  • Méditer en  « bienveillance » : adresser des pensées à des personnes aimées comme :« Puisses-tu être heureux, puisses-tu être libre, puisses-tu être en paix ! »,
  • S’accorder des moments où on pense à une personne/motif qui nous remplit de gratitude ; véritables boosters neurologiques si on le fait tout au long de la journée même sur de court moments. fait une énorme différence par effet cumulatif.
  • Jouer, rire, éprouver la joie, danser, chanter : système émotionnel et de motivation y sont directement corrélés;  en s’y autorisant on ré-amorce une « pompe » intérieure qui aide à voir les situations amusantes et à ne pas prendre les choses trop au sérieux : « Heureux ceux qui savent rire d’eux-mêmes, ils n’ont pas fini de rigoler ! »

– Non sans émotions, mais libre avec les émotions. JDM évoque un « art martial émotionnel et mental ». Il s’agit d’être dans l’accueil, la compréhension et l’acceptation de toutes nos émotions (réf Intelligence Émotionnelle). Il s’agit de compassion pour nous-mêmes et les autres (ou au moins la compréhension, qui en est la première étape) et de bientraitance envers nous-mêmes. Il est possible du coup de passer à l’action, sans haine ni désespoir, en se ménageant et en évitant de « s’affaiblir au long du combat ».

 

A lire, appliquer, surtout si vous êtes en vacances.

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